L'Histoire
En résumé, Ségolène aime Aimé, Cécile aime Aimé, mais si Aimé est aimé, il n'est pas Aimé…
Suivez les tribulations de deux amis prêts à tout, même au mensonge, pour conquérir leur belle. Mais
la vérité est parfois plus efficace que la fourberie, Dorian et Jacques vont ils apprendre l'importance
d'être Aimé ?
De rebondissement en rebondissement jusqu'à l'explosion finale, l'action va crescendo. On notera le
questionnaire de Madame Dubellay en quête du gendre idéal, l'amitié, puis la haine et la re-amitié
de Cécile et Ségolène, la prise de bec de Jacques et Dorian autour d'un cake...
Autant de moments hauts en couleurs qui vous feront, nous l'espérons, rire et sourire ! Laissez-vous porter et restez attentif pour dénicher certaines phrases qui ont un double sens et renferment des jeux de mots ou des clins d'oeil. Vous découvrirez alors certains aspects nouveaux de la pièce.
Les personnages
Jacques Saint Laud
: Bertrand R.
Dorian de Montgeoffroy
: Pascal P.
Père Frédéric Villevêque
: Mikael D.
Monsieur Robert
: Olivier L./ Florent
Betty & Louise
: Pascale F.
Augustine Dubellay
: Laure V.
Ségolène Boissimon
: Véronique L.
Cécile Touvois
: Maud M.
Laetitia Brézé
: Christine M.
Adaptation et mise en scène : Bruno J.
Jacques Saint Laud
Il est beau, il est riche, mais il a un grand regret, il ne fait pas partie de la haute société. Pourtant, par
l'intermédiaire de son ami Dorian, il fréquente ce beau milieu de luxure où la forme est plus
importante que le fond. Il est donc important pour lui de paraître.
Il rencontre alors la cousine de Dorian, une certaine Ségolène avec qui il a bien l'intention de se
marier. Par amour ou par calcul ? Il est en tout cas prêt à tout pour arriver à ses fins, même aux plus
gros mensonges… Pourtant, son « romantisme » risque bien de lui jouer des tours…
Son nom est en rapport avec une gare de province bien connue.
C'est la première fois que Bertrand monte sur scène, c'est pourtant avec une étonnante facilité qu'il a
trouvé le bon ton de son personnage. La connaissance de son texte et surtout le sérieux qu'il faut
garder, surtout devant Mme Dubellay (Laure), sont autant de challenges qu'il compte bien réussir.
Nom dans la pièce originale : John Worthing
Dorian de Montgeoffroy
Dorian (dont le prénom est un clin d'œil à une autre œuvre de Wilde et au nom d’un château du Maine et Loire) est dans une situation opposé à son ami Jacques. De par sa famille, il fait partie de la haute société.
Du fait de son manque d'argent chronique, il est passé maître dans l'art du pic assiette. Nul autre que lui n'est meilleur dans l'art de se faire inviter au restaurant, car, cumulant les défauts, il est de surcroît un gourmand notoire.
Homme de conquêtes au cynisme profond, il ne manque aucune occasion de rencontrer de belles
jeunes femmes, même s'il faut mentir pour cela. Le mensonge est son sport favori, il appelle cela le Fourberisme. Terme que n'aurai pas renier le Scapin de Molière.
Ce rôle est presque écrit pour son acteur, Pascal. Personnage haut en couleur dans la vie. Partant au
quart de tour et découvrant de nouvelles choses dans son interprétation à chaque répétition. Ce n'est
donc jamais le même Dorian d'un jour à l'autre, cela évite la routine ! Le seul point commun est une
gouaille tout en force. Le pauvre Jacques (Bertrand) doit se battre pour y faire tête
Nom dans la pièce originale : Algernon Moncrieff
Père Frédéric Villevêque
Devant une pièce avec tant d'immoralité, il fallait bien un prêtre. Pourtant, celui-ci à de curieuses
fréquentations.
Il n'a de cesse de réinterpréter les textes bibliques en sa faveur. Tous ces chapitres sur le célibat
l'embarrassent, et pour cause…
Il y a quelque chose de stimulant dans l'air de la province.
Le nom de notre père est celui d'une commune angevine. C'est Mikael qui endosse ce rôle pour le
moins décalé. Il avait déjà joué dans « le père noël est une Ordure » toujours avec Tonics. Mais plus
on vieillit, plus on stresse. Même s'il se la joue cool, sachez qu'il n'en mènera pas large devant les
spectateurs. Prenant son rôle très au sérieux, il sera comme toujours parfait pour nous prouver
que même l'église est pour le péché de chair.
Nom dans la pièce originale : Reverend Chasuble
Monsieur Robert (huissier)
Ce n'est pas un, mais 2 Robert qui nous font l'honneur de jouer dans cette pièce. D'un soir sur l'autre, vous aurez une version totalement différente du rôle de l'huissier de justice. Un jour pervers, un jour blasé, mais toujours drôle.
Fonctionnaire aimant visiblement le sadisme de son travail, il se fait fort de redresser les factures d'un
certain monsieur St Laud. Même les mensonges de Dorian et de Jacques ne l'écartent pas de sa mission, précise au centime prêt.
Le temps de présence sur scène de nos 2 acteurs n'est pas des plus long, pourtant, de part leur interprétation, leur rôle est des plus drôle, ils ont recherché une approche des plus originale pour leur
« Robert ». À découvrir absolument !
Nom dans la pièce originale : Mr Gribsby
Betty (Servante Paris)
Betty est la dame de maison de la demeure parisienne de Dorian. Aucune poussière ne lui résiste.
Elle regarde d'un œil amusé ses employeurs.
Rendu à son 3ème mariage, c‘est avec un sentiment
désabusé qu'elle regarde les hommes. Elle apprécie toutefois Dorian, elle s'amuse de ses
mensonges et se moque de son air condescendant. Elle lui sauve pourtant souvent la mise devant sa tante, beaucoup moins amusante, elle…
On retrouve ce mystère et le goût pour le jeu chez Pascale, qui pour l'occasion joue 2 rôles dans la
pièce. Elle puise dans son vécu, toujours surprenant et inattendu, pour jouer, dans un naturel
déconcertant, sa Betty.
Nom dans la pièce originale : Merriman (c'était un homme)
Louise (Servante Angers)
Une servante peut en cacher une autre… Louise est au service de Cécile et Jacques, dans leur
maison d'Angers. Elle reste en recul de toutes les histoires de cette famille. Tout cela la dépasse. Elle
fait donc son métier, en restant la plus discrète possible.
Nom dans la pièce originale : Lane (c'était un homme)
Madame Augustine Dubellay
Madame Dubellay est le portrait de la tante que personne ne voudrait avoir et qu'on adore détester.
D'origine pourtant modeste, elle a épousé un homme riche qui lui a donné accès à la haute société. S'accrochant à son nouveau rang, elle est une caricature de l'aristocratie,
cynisme compris. Il n'y a que le statut et l'argent qui sont importants.
Il est fort peu probable qu'elle ait
connu un jour l'amour, c'est ce qui la rend encore plus acariâtre. Une chose est sûre, elle n'autorisera
le mariage de sa fille qu'avec une personne de son rang, ou du moins, riche.
Laure endosse ici un rôle difficile, mais jouissif. Caricaturale et pincée, elle est pour le moins détestable. Un rôle de composition. Elle se donne tellement à fond qu'elle en ferait presque peur. Mais le fou rire, son plus grand ennemi, sera toujours là. Arrivera-t'elle à se contenir durant les représentations ?
Le nom de Dubellay est bien sûr en relation avec le poète homonyme qui donne son nom, entre
autres, à une école d'Angers.
Nom dans la pièce originale : Lady Bracknell
Ségolène Boissimon
Né dans ce monde d'apparence où la forme est plus importante que le fond, elle respecte les règles
tout en les adaptant aux besoins. Dire une chose, puis son contraire, le tout avec un tact forçant le
respect, telle est sa méthode.
Fausse gentille, fausse méchante, elle n'en est pas moins une vraie
amoureuse. Entre peste et future grande dame, il est une chose certaine, elle ne se fait pas marcher
sur les pieds. Sauf par sa mère qu'elle respecte et écoute.
La douceur de Véronique scie parfaitement au côté amoureux de son rôle. Même si le reste est de la
pure composition, elle est totalement crédible en peste.
Son duo avec Cécile (Maud) est un régal qui
n'a rien à envier au combat de catch féminin, il ne manque que la boue.
Le prénom de Ségoléne est le prétexte d'un clin d’oeil contemporain et le nom de Boissimon est relatif à un magnifique château des pays de Loire. À noter qu'il est différent de celui de sa mère…Ah ! Les histoires de famille !
Nom dans la pièce originale : Gwendolen FaireFax
Cécile Touvois
Elle a tout pour être pervertie par l'argent. Pourtant, le fait qu'elle soit en province et surtout que son
tuteur, par l'intermédiaire de Melle Brézé veille à son éducation, en fait une jeune fille tout à fait
normale.
Rêvant de son prince charmant, se désintéressant de ses leçons, boudant puis minaudant,
elle rêve d’amour et d’aventure avec son amant dépravé. Sa façon de s'habiller fait le désespoir de
madame Dubellay, autant que sa jeunesse rend poète Dorian.
Maud joue ici une adolescente maligne, au fort caractère. Pourtant timide en privée, le texte ne lui épargne rien, pas même les allusions chaudes et charnelles d'un rôle à la sensualité et surtout, la
sexualité à fleur de peau. Entendre un tel texte de sa bouche participera sans nul doute au fou rire de
ceux qui la connaissent…
Le nom de Touvois vient d'une petite commune des Pays de Loire.
Nom dans la pièce originale : Cecily Cardew
Melle Laetitia Brézé
Préceptrice de Cécile, on ne rigole pas avec Melle Brézé. Pourtant, derrière ses airs pincés, se cache
une grande romantique. Fan de roman Arlequin, elle ne rechigne pas, malgré les apparences, à
feuilleter les revues people. Mais quel secret cache Melle Brézé…
Un secret si énorme qu'il ne pourra
vous échapper quand vous arriverez au 4eme acte.
Il est pourtant une facette qu'elle ne peut cacher. Son faible pour le Pêre Villévêque. Un amour
impossible… Mais ne sommes-nous pas au théâtre ?
Christine a, tout comme Mikael, participé au père Noël est une ordure, de cette expérience, elle a
gardé les automatismes qui lui ont fait trouvé, dès le premier jour, le bon ton pour son rôle. Ses
reproches à Cécile, son état si fébrile à l'énoncé du nom de Villévêque, son lourd secret explosif…
Christine est une merveilleuse Brézé.
Il ne vous a pas échappé que le nom de Brézé est celui d'un célèbre château des pays de loire.
Nom dans la pièce originale : Miss Prism
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